mandag 21. november 2011

Lundi/Monday 21.11.2011

Bonne nuit mais courte, nous sommes réveillés par l’appel à la prière à 5 h.
C’est aujourd’hui que Jens donne sa conférence, à 10h. Jens, la traductrice et Mehmet partent à 8h30 pour bien tout préparer. La traductrice (j’ai oublié son nom, qu’elle me pardonne !) me montre sur un plan où aura lieu la conférence, c’est tout près d’ici. J’irai plus tard.
A 9h45, je pars. Il fait beau et froid, autour de zéro je pense.
L’auditorium est assez grand et déjà presque plein. Le recteur de l’université est là et plusieurs journalistes. Mehmet vient me dire quelques mots, il est un peu nerveux. Je vois ses parents arriver. Une grande photo est projetée sur un écran avec le titre de la conférence en anglais et le logo de l’université de Bergen. Une banderole avec le titre en turc est accrochée devant la scène. La conférence commence, un peu en retard parce que des journalistes ont  interviewé Jens (accompagné de la traductrice, bien sûr). Il va passer à la TV turque ! Mehmet présente Jens. Je ne comprends rien mais je repère les mots Canada, Mexico et un mot qui ressemble à Norvège. Puis Jens prends le micro. Il présente en quelques mots l’université de Bergen, en comparaison avec ici petite mais très internationale. Puis il explique ce que sont les tremblements de terre, leurs emplacements le long de failles, ce qu’est la magnitude etc… Puis il parle de prédictions, comme c’est presque impossible à faire. On sait qu’il va y en avoir un grand près d’Istanbul, par exemple, mais on ne sait pas quand. Il commente chaque photo, s’arrête et la jeune femme traduit. C’est très intéressant, Jens est un bon pédagogue, il présente simplement des choses compliquées. Et comme il a l’air sympa ! Il est le seul sans cravate parmi les officiels. Jens est le même Jens partout. Je suis fière de mon bonhomme.
La salle est pleine maintenant et plusieurs personnes posent de questions. Certains posent des questions très longues et ce n’est pas facile pour la traductrice.
Quand c’est fini, le recteur vient remettre à Jens une médaille et des cadeaux. Les caméras crépitent.
Jens a demandé à Mehmet s’ils ont fréquemment des étrangers qui viennent faire des conférences. Il a répondu seulement une fois par an.
Je descends les gradins et vais saluer les parents de Mehmet. Je montre à la maman que j’ai mis son pendentif. Nous nous faisons une bise. Je félicite Jens et Mehmet et la traductrice.
Ils vont maintenant dans un studio de radio pour une autre interview. Puis ils vont travailler à l’institut, qui est en dehors du campus. La traductrice a proposé de prendre contact avec le département de français à l’université pour m’y emmener. Nous nous mettons d’accord pour demain à 1 h.
Je rentre. J’achète en route un petit pain, mais en fait c’est une brioche. Je pique-nique dans la chambre.
Je pars ensuite à pied pour le centre ville. Le campus est à peu près à deux km du centre. Je veux aller voir la gare. Grande gare monumentale mais très calme. Si j’ai bien compris les horaires, il y a deux trains par jour. Un venant d’Ankara et continuant vers la Géorgie et un vers Ankara. En revenant je passe au Migros, le supermarché où j’ai fait les courses l’autre jour. Et là, j’ai un problème : Je sens quelques chose qui glisse sous mon chemisier. Je vérifie la chaine du pendentif. Elle est toujours là. Mais le pendentif n’y est plus. Que faire ? Je ne peux pas me dépoitrailler en plein magasin. Je décide de rentrer en marchant doucement. S’il tombe je l’entendrai. Mais sur la grande place où est la mosquée Lala Pasha, il y des toilettes publiques. Voilà la solution. Je récupère le pendentif et rentre bien contente … et fatiguée. J’ai marché 2 h et il fait maintenant
-2º.
Je me repose, Jens rentre et nous dinons en bas. Même genre de diner, bon et très bon marché. Après diner nous avons une visite dans la chambre : Mehmet, craignant qu’on ne mange pas assez, nous apporte des gâteaux ! Nous faisons monter du thé et nous avons notre deuxième dessert. Nous avons toutes les peines du monde à convaincre Mehmet de gouter les gâteaux avec nous. Il dit que nous sommes ses invités, que c’est seulement pour nous. Mais nous lui disons que maintenant c’est lui qui est notre invité dans notre chambre. Il goute juste un petit peu. Non, je plaisante, c’est très gentil à Mehmet de nous faire gouter des pâtisseries typiques d’Erzurum. 


Good  but short night, we are awakened by the call to prayer at 5 am
Today Jens gave his lecture at 10am. Jens, the translator and Mehmet leave at 8:30 to prepare everything well. The translator (I forget her name,  I hope she will forgive me!) shows me on a plan where is the auditorium. It is close by. I will go later.
At 9:45, I leave. It's nice and cold weather, around zero I think.
The auditorium is large enough and already almost full. The rector of the university is there and several journalists. Mehmet say a few words to me, he is a little nervous. I see his parents arrive. A large picture is projected on a screen with the title of the conference in English and  the University of Bergen’s logo. A banner with the title in Turkish is attached to the stage. The conference starts a little late because journalists interviewed Jens (accompanied by the translator, of course). He will be on Turkish TV! Mehmet introduces Jens. I do not understand Turkish but I pick up Canada, Mexico and a word that sounds like Norway. Jens then takes the microphone. He presents briefly the University of Bergen, by comparison with the university here, small but very international. Then he explains what earthquakes are, their locations along faults, what is the magnitude etc ... Then he talks about predictions, how it is almost impossible to do so. We know that there will be a large near Istanbul, for example, but we do not know when. He comments on each photo, stops, and the young woman translates. It's very interesting, Jens is a good teacher, he explains difficult things in a simple way. And  he looks nice! He is the only one with no tie among the officials. Jens is the same Jens everywhere. I am proud of my man.
The room is full now and many people ask questions. Some ask questions very long and it's not easy for the translator.
When Jens is finished, the rector comes on stage to give him a medals and gifts. The cameras crackle.
Jens asked Mehmet if they frequently have foreigners coming to lecture. He said only once a year.
I go down and greet Mehmet’s parents. I show his mother that I put on the pendant. We kiss each other. I congratulate Jens, Mehmet and the translator.
They are going now to a radio studio for another interview. Then they will work at the institute, which is out of campus. The translator offered to contact the Department of French at the university to take me there. We agree for tomorrow at 1 pm
I come home. I buy a little bread on the way, but in fact it is a brioche. I picnic in the bedroom.
Then I start walking to the city center. The campus is about two km from the center. I want to go to the train station. Great monumental station but very quiet. As I understand the timetable, there are two trains per day. One from Ankara and continuing to Georgia and one to Ankara. Coming back I go to Migros supermarket where I went shopping the other day. And there, I have a problem: I feel something that slips under my blouse. I check the chain of the pendant. It is still there. But the medallion is gone. What to do? I cannot open my blouse in the shop. I decide to go on but walking slowly. If it falls I will hear it. But there are public toilets on the main square where Lala Pasha mosque stands. This is the solution. I get the pendant and go back to the residence very happy ... and tired. I walked two hours and the temperature is now -2 º.
I rest, Jens comes back, and we dine downstairs. Same kind of dinner, good and very cheap. After dinner we get a visitor: Mehmet, fearing that we are not eating enough, brings us cakes! We get tea and we have our second dessert. We have all the difficulty in convincing Mehmet to taste the cakes with us. He says we are his guests, it's just for us. But we say that now it is he who is our guest in our room. He takes just a mouthful. No, I'm kidding, he is very nice to make us taste typical pastries  of Erzurum.




Conférence
Lecture


Conférence
Lecture


Conférence
Lecture


Phographes


Le recteur


Le monument à l'entrée du campus
The monument at the campus entrance


Kayak merkesi signifie station de ski (kayak veut dire ski en turc!)
Kayak merkesi means ski station (kayak means ski in turkish!)


On a 49 sec. pour traverser. 
We have 49 seconds to cross the street.


Une rue
A street


La gare
The train station


Gare
Train station


La place de la gare
The train station square


Sauna?


Charcuterie (sans porc!)





















1 kommentar:

  1. Gratulerer til pappa!

    PS. Alors "depremler" ca veut dire tremblement de terre en Turc? Assez amusant si ca vient du francais!

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