lørdag 19. november 2011

Samedi/Saturday 19.11.201

Après un bon petit-déjeuner turc (pain, différents fromages, olives, tomates, concombres et miel, le tout accompagné de thé), tout le monde part travailler : Mehmet et Jens à l’institut, Zulal au lycée et moi à l’institut aussi pour écrire le blog. Normalement Zulal n’a pas de lycée le samedi mais aujourd’hui il y en a.
Puis je laisse les hommes travailler et reviens à l’appartement vers midi. Je vais faire un petit tour en ville. Je rencontre Zulal qui part au tennis. Les rues sont encore plus animées que normal parce que c’est samedi. On a rendez-vous à une heure à l’appartement, les trois adultes. On déjeune et Mehmet nous propose d’aller voir la mosquée Lala Pasha. Zulal est rentrée et vient avec nous. Nous allons à pied. Avant d’entrer, Zulal et moi mettons un foulard. Et tous nous retirons nos chaussures. La mosquée consiste en une immense « nef » et une galerie en haut. La grande pièce est pour les hommes et la galerie pour les femmes. Ce n’est pas l’heure de la prière, mais des gens rentrent, prient et sortent. Comme nous sommes touristes, nous pouvons tous les quatre entrer en bas. C’est très beau, clair, ouvert et décoré de mosaïques, calligraphies et chandeliers. Zulal et moi montons à la galerie par un petit escalier. Des femmes prient, méditent ou lisent le Coran. Mais la balustrade de la galerie est formée d’un rideau haut de 1,50 m et les femmes ne voient rien. L’atmosphère, dans toute la mosquée, est très calme, paisible et personne ne fait attention à nous.
Nous prenons ensuite la rue piétonne  aux bijoutiers que Jens n’a pas vue. Mehmet m’a expliqué que la tradition est d’offrir un bijou en or, bracelet ou collier, à la mariée. Et elle doit mettre ces bijoux quand elle les reçoit. Elle peut ainsi porter quinze bracelets à chaque bras et wuinze colliers au cou le jour de son mariage. Puis nous passons par une petite rue bordée de vieilles petites boutiques. Chaque boutique est chauffée par un poêle au milieu de la pièce avec le tube de la cheminée montant vers le plafond. Dans une de ces boutiques, un vieil homme fait des coussins traditionnels. Mehmet nous propose d’entrer. Le vieil homme est très accueillant et nous invite à nous réchauffer à son poêle. Toutes ces boutiques sont tenus par des hommes, même celles de tissus ou rideaux, par exemple. Et dans chacune, au moins deux hommes « travaillent ».
Il ne fait pas chaud et nous sommes tous d’accord pour aller boire quelque chose de chaud. Nous rentrons dans une sorte de salon de thé. Nous prenons chacun un « sanep », une tasse de lait chaud sucré à la vanille et à la cannelle. C’est très bon. Et nous mangeons un baklava.  Ce salon de thé est assez chic et fréquenté par la bonne société d’Erzurum. Un groupe de quatre jeunes filles, à coté de nous, discutent, rient et envoient des messages sur leur portables. L’une d’entre elles porte un foulard.
Nous retournons à l’appartement de Mehmet et prenons nos sacs. Nous passons dire au revoir aux parents de Mehmet. Sa mère me donne une toute petite boite. Je l’ouvre et c’est un pendentif avec une pierre noire, une pierre d’Oltu. C’est très gentil et inattendu. Je ne sais comment la remercier et je l’embrasse chaleureusement.. 
Mehmet et Zulal nous conduisent à la résidence. Oh la la ! Elle ressemble à un hôtel de luxe. Moi qui m’attendais à un Fantoft ! (Résidence universitaire à Bergen). Mais c’est une résidence pour les professeurs en visite, pas pour les étudiants.
Avant de nous quitter, Jens et moi remercions Mehmet du fond du cœur pour son hospitalité. Nous nous rappellerons longtemps de son invitation chez lui sans nous connaitre, de sa façon de nous faire découvrir la façon de vivre turque avec tant de gentillesse et de nous mettre à l’aise si rapidement chez lui. Et de vivre chez lui nous a permis de connaitre ses parents et sa fille. Merci mille fois. Notre séjour aurait été différents et beaucoup moins intéressant si nous étions allés directement à la résidence.
Jens et moi faisons quelques courses à un petit supermarché à 2 mn d’ici. Nous achetons quelques bricoles et un journal turc en anglais. Nous dinons d’un yaourt et d’une banane dans la chambre.
      

After a good Turkish breakfast (bread, various cheeses, olives, tomatoes, cucumbers and honey, all accompanied by tea), everybody goes to work: Mehmet and Jens at the institute, Zulal in high school and I also at the Institute to write the blog. Normally Zulal does not go to school on Saturday, but today she must go.
Then I let the men work and go back to the apartment at around noon. I walk a short tour in the city. I meet Zulal who is back from school and is on a way to play tennis. The streets are even more animated than usual because it's Saturday. We are supposed to meet at the apartment, the three adults, at one pm. We have lunch and Mehmet suggest that we can go to see Lala Pasha Mosque. Zulal is back and comes with us. We walk there. Before going in, Zulal and I put on a scarf. And we all take off our shoes. The mosque consists of a huge room and a gallery above. The large room is for men and the gallery for women. It is not the time for prayer, but people go, pray and leave. As tourists, we can visit the room. It's beautiful, clear, open and decorated with mosaics, calligraphy and chandeliers. Zulal and I go up to the gallery by a small staircase. Women pray, meditate or read the Koran. But the railing of the gallery is made up of a curtain  and women see nothing. The atmosphere in the mosque is very quiet, peaceful and no one pays attention to us.
We then take the pedestrian street with all the  jewelers that Jens has not seen. Mehmet told me that the tradition is to offer gold jewelry, bracelet or necklace, to the bride. And she must wear all these jewels when she receives them. She can wear fifteen bracelets on each arm and fifteen necklaces on her wedding day. Then we go through a small street lined with old small shops. Each shop is heated by a stove in the middle of the room with the chimney pipe up towards the ceiling. In one of these shops, an old man makes traditional pillows. Mehmet says that we can go in. The old man is very welcoming and invites us to warm us near his stove. All these shops are run by men, even those selling fabrics or curtains, for example. And in each, at least two men "work".
It is quite cold and we all agreed to go and drink something warm. We enter a kind of tearoom. We take each a "sanep" a cup of warm milk with sugar, vanilla and cinnamon. It's very good. And we eat a baklava. This tearoom is quite chic and frequented by the best society of Erzurum .A group of four young girls next to us, talk, laugh and send messages on their phones. One of them wears a headscarf.
We return to the apartment and we take our bags to leave. We stop to say goodbye to Mehmet’s parents. His mother gives me a tiny box. I open it and it is a pendant with a black stone, a stone from  Oltu. It's very nice and unexpected. I do not know how to thank her and I kiss her warmly.
Mehmet and Zulal drive us to the residence. Oh la la! It looks like a luxury hotel. I, who was expecting a kind of Fantoft! (Students Residence in Bergen). But it is a residence for visiting professors, not students.
Before leaving Mehmet, Jens and I will thank him sincerely for his hospitality. We will remember for a long time his invitation without knowing us, from the way he introduced us to the Turkish way of life and how he put us at ease in his home so quickly. And living at home has allowed us to know his parents and his daughter. Thank you a thousand times. Our stay would have been different and much less interesting if we had gone directly to the residence.
Jens and I do some shopping at a small supermarket on the campus, 2 minutes away. We buy a few things and a Turkish newspaper in English. We dine of a yogurt and a banana in our room.



La mère de Mehmet et moi
Mehmet's mother and me


Centre de recherche sur les tremblements de terre


Mosquée Lala Pasha



Le vieil homme qui fait des coussins
The old man who makes pillows


Mehmet et/and Jeannette


Jens et/and Zulal


Manteau

















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