torsdag 24. november 2011

Jeudi/Thursday 24.11.2011

Il fait moins froid, + 1º, mais il y a un vent glacial et ça parait plus froid qu’hier. Je reste à « travailler » le matin puis vais retrouver Jens, Mehmet et les personnes d’Ankara qui prennent le cours à l’institut. Ils déjeunent habituellement dans un petit restaurant assez près et aujourd’hui je suis invitée. Je prends le même raccourci que Jens et passe sur le petit pont. Quand il y a de la neige ou du verglas, ce ne doit pas être rigolo. Je passe aussi le garde à la sortie du campus. Tout le campus est entouré d’une grille et les entrées sont surveillées. Je suis présentée aux stagiaires d’Ankara. Un seul parle un peu anglais. Nous partons ensemble, à pied vers le restaurant. On marche vite, il fait froid. Le petit restaurant est tout petit et plein quand on arrive. Un homme, seul à une grande table, change de place pour nous donner sa table. Je remarque que je suis la seule femme. Mehmet dit que rien n’interdit aux femmes de venir mais qu’elles ne se sentiraient pas à l’aise au milieu de tant d’hommes. Je remarque que quelques minutes après notre arrivée, le restaurant est vide. Certains n’apprécient peut-être pas qu’une femme soit là … Les serveurs sont très sympa et la nourriture excellente. On nous apporte des assiettes de crudités, au milieu de la table. Puis chacun de nous a une assiette avec quelques morceaux de viande. On se fait des espèces de tacos avec des espèces de tortillas. Ces « tortillas » qui s’appellent lavaş (se prononce lavache !) sont faites de blé, très fines, grandes et carrées. On a le choix de plusieurs sauces, yaourt ou sauces fortes. C’est très bon. Et le dessert ! Des espèces de cheveux d’ange mis en pelote, arrosés de miel et saupoudrés de poudre de pistache.
En rentrant nous visitons une place où on fait les « lavaş » à la main (je suppose que c'est une autre forme au pluriel, mais je ne la connais pas). Ils font d’abord une petite boule de pâte qui passe ensuite entre deux rouleaux qui les aplatissent. Un homme les travaille pour les amincir encore plus en jonglant avec elles. Elles sont ensuite plaquées sur le côté d’un four à bois vertical, ouvert, où elles cuisent en quelques secondes.
Jens propose de passer par la colline au lieu de prendre la route, cela brulera un peu plus de calories. Ça ronchonne dans la troupe (pour rire). Et on y va. En fait ce n’est pas long et comme on monte un peu on a une belle vue sur les montagnes environnantes.  Mehmet me montre des amandiers derrière l’institut. Des amandiers ici, avec ce froid, ils sont costauds. Je les laisse à leur travail et rentre. A la guitoune du garde, en rentrant, je passe raide et fière. Le garde vérifiait les papiers d’une jeune fille et était occupé.
Je mets mes photos sur l’ordinateur, lis le journal … et m’endors !  
Nous voulons diner encore une fois avec Mehmet et Zulal avant de partir. Et cette fois nous invitons. On a du mal à le convaincre mais on y arrive. Mehmet donne un cours tard demain, donc ce doit être ce soir.
En rentrant, le garde à la petite entrée du campus où passe le raccourci n’a pas voulu laissé passer Jens. Et comme il ne parlait pas anglais, ce n’était pas facile de s’expliquer. Il a appelé des renforts, quatre policiers sont arrivés en voiture, mais toujours pas moyen de s’expliquer. A la fin Jens a décidé de ne pas insister et de faire le tour à l’extérieur du campus. A l’entrée principale, les voitures s’arrêtent à une sorte de péage mais les piétons passent librement. 
A 7h30, on va chez Mehmet. Il n’est pas encore rentré mais Zulal est là. Nous regardons ses livres. Jens dit qu’en mathématiques, physiques et chimie c’est assez ardu. Je regarde avec elle le livre de littérature 
turque … surtout les images.
Mehmet arrive et nous marchons ensemble. Nous retournons au bon restaurant d’hier.  Il s’appelle Güzelyurt et, d’après Mehmet, est le meilleur restaurant de la ville. Contrairement à hier, il est presque vide. Nous passons un bon moment ensemble et mangeons très bien. Jens, Mehmet et Zuala prennent des petits poissons, genre anchois, vidés et bien nettoyés servis avec du (ou de la ?) halva. Le choix de plats est étendu, contrairement aux autres restaurants. Et avant de commencer le repas on nous met sur la table du pain, du miel et un peu de crème fraiche.
Nous rentrons en marchant vite, il fait maintenant -11º. Nous faisons nos adieux à Zulal, nous partons après demain et ne la reverrons plus. J’ai beaucoup aimé être avec elle, c’est une fille sympathique, jolie et intelligente.
Demain est notre dernier jour.

It is less cold, + 1 °, but there's a cold wind and it seems colder than yesterday. I am "working" in the morning then go to meet Jens, Mehmet and the people from Ankara who take the course at the institute. They usually eat lunch in a small restaurant close by and today I am invited. I take the same shortcut that Jens and passes over the little bridge. When there is snow or ice, I think that it can be tricky. I must pass a guard at the exit of the campus. The entire campus is surrounded by a fence and the entrances are monitored. As I go out of the campus, there is no problem. Jens introduces me to the Ankara people. One speaks a little English. We walk together to the restaurant. We are walking fast, it's cold. The restaurant is small and full when we arrive. A man, alone at a large table, gives us his table. I notice that I am the only woman. Mehmet said that nothing prevents women to come but they would not feel comfortable with so many men. I notice that a few minutes after we arrived, the restaurant is empty. Some may not appreciate a woman to be there ... The servers are very friendly and the food excellent. They bring us plates of raw vegetables in the middle of the table. Then each of us has a plate with some meat. We make a kind of tacos with a kind of tortillas. These "tortillas" are called lavaş (pronounced lavache, the cow!) they are made of wheat, very thin, large and square. There is a choice of several sauces, yogurt or hot sauces. It's very good. And the dessert! Some angel hair balls, sprinkled with honey and grouded pistachio.
On our way back, we go and visit a place where they make the “lavaş” by hand (I suspect that there is another form for plural but I don't know it). They make a small bun first and put it between to rollers that flatten them. A man makes them even thinner by juggling with them. Then they are baked on the vertical side of an open wood oven for a few seconds.
Jens thinks it is a better idea to go over the hill instead of taking the road, it will burn more calories. The rest of the group is not very enthusiast. But we follow him and here we go. In fact it is not long and as we go up a bit we get a nice view of the surrounding mountains. Mehmet shows me almond trees behind the institute. Almond trees here, with this cold, they must be strong. I leave them to their work and go home. A guard at the campus entrance, is busy checking a girl’s ID. I walk past them and I am not stopped.
I put my pictures on the computer, read the newspaper ... and fall asleep!
We want to dine one more time with Mehmet and Zulal before leaving. And this time we want to invite them. It's hard to convince Mehmet but we are quite firm and he does not have a chance to refuse. Mehmet teaches a course tomorrow late, so it must be tonight.
When Jens came back, using the short cut, he is stopped at the campus entrance. As the guard doesn’t speak English, they have difficulty understanding each other. The guard calls some help by phone and four police officers come by car. But still, nobody speaks English. At the end Jens decides that it is better to give up. He walks along the road around the campus. At the main entrance, cars stop at a kind of toll but not pedestrians. 
At 7:30 pm, we go to Mehmet’s home. He is not back yet but Zulal is here. We look at her books. Jens says that mathematics, physics and chemistry books look quite difficult. I look at the book of Turkish literature ... especially the pictures.
Mehmet arrives and we walk together. We return to the good restaurant where we went yesterday. Its name is Güzelyurt. Mehmet tells us that it is the best restaurant in town. Unlike yesterday, it is almost empty. We spend a good time together and eat well. 
Jens, Mehmet and Zuala take small fish like anchovies, cleaned properly and served with halva. The choice of food is large, unlike other restaurants. And before the meal they put on the table bread, honey and sour cream.
We return by walking fast, it is now -11 º. We say goodbye to Zulal, because we leave the day after tomorrow and we are not going to see her again. I liked being with her, she is a nice girl, pretty and smart.
Tomorrow is our last day.



Dans le petit restaurant
In the small restaurant


La nourriture
The food


C'est là qu'ils font les "lavaş"
It is here they make "lavaş"


La pâte passes entre deux rouleaux
A small amount of dough passes between two rollers


Il jongle avec pour l'amincir encore
He is juggling with it to make it thinner


Cuisson sur la paroi du four
It is baked on the owen's wall


L'expédition dans la neige pour rentrer à l'institut
The expedition in the snow to go back to the institute


Les montagnes là-bas
The mountains overthere




Le petit pont casse-cou
The tricky little bridge


Nous quatre au Güzelyurt
Us four at the Güzelyurt


En rentrant; il fait froid.
Going home; it's cold.


Cornichon










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